Accompagner la fin de vie
Lorsqu’on est malade, souffrant ou en fin de vie – ou que quelqu’un de notre entourage l’est – on entre dans un moment très difficile et délicat de l’existence. Comme nous pouvons le constater de nos jours autour de nous, la valeur de la vie peut même être remise en question. Les changements sociaux et législatifs que nous traversons au Québec sont un signe de l’oubli de « l’évidence originelle » de la bonté de la vie, car la vie elle-même, quoi qu’il arrive, vaut la peine d’être vécue.
Même parmi les catholiques, beaucoup s’interrogent sincèrement sur ces questions :
Quelle valeur accordons-nous à notre vie ?
Que signifie souffrir ?
Comment une personne peut-elle arriver en fin de vie dans la dignité ?
Qu’apporte la présence du Christ dans notre expérience de souffrance et dans notre mort ?
En quoi consistent les soins palliatifs et comment diffèrent-ils de « l’Aide médicale à mourir » ?
Pourquoi la tradition catholique est-elle en désaccord avec l’euthanasie et le suicide assisté ?
En tant que chrétiens, nous croyons que notre vie et notre corps nous sont offerts par Dieu. Ainsi, nous devons faire confiance à Dieu qui désire profondément le bien de tous les êtres humains, et qui nous accompagne tout au long de notre vie.
De même, au nom de l’amour qui nous unit, Dieu nous demande d’accompagner les personnes souffrantes et de soulager leurs souffrances morales et physiques. Cette aide comporte aussi ses limites : comme chrétien, il ne nous appartient pas de choisir le mode et le moment de la mort : cette décision revient à Dieu seul.
Il n’est pas facile de voir un proche souffrir et décliner, vers la mort. Il est presque normal, dans ces circonstances, d’éprouver la tentation de désirer hâter sa mort naturelle, par des moyens humains (euthanasie), d’autant qu’on a l’impression que la personne malade, perd de sa dignité. Avec l’aide de Dieu, par la prière et les sacrements, le chrétien apprend à accepter sereinement la situation, qu’il ne maîtrise pas du tout, et à demeurer réceptif à toutes les bénédictions et les grâces divines que Dieu a réservées à la personne mourante et à ses proches.
Dieu est là, avec ses bénédictions nombreuses, et n’oublie personne, ni l’accompagnant, ni le mourant.
J’ai besoin d’échanger avec un prêtre :
Contact : Père Ushindi Kambale
ushindikambs1986@gmail.com 438-998-2336
Le site de l’Archidiocèse de Montréal propose de nombreuses ressources au sujet de la fin de vie : https://diocesemontreal.org/fr/passages-de-la-vie/fin-de-vie