L’Église s’est toujours préoccupée des malades, à la suite de Jésus Christ, le médecin par excellence des corps et des âmes. Nous pouvons retrouver dans le Nouveau Testament de nombreux récits de guérisons opérées par le Seigneur. Jésus se laissait toucher par toutes les formes de maladies et d’infirmités.

Le Christ a invité son Église, à sa suite, à guérir les malades. Les disciples du Seigneur ont guéri des malades par des onctions d’huile (Marc 6, 12-13). L’Église reprend le rite décrit dans l’épître de Jacques (5, 14-15) dans le sacrement de l’Onction des malades, spécialement destiné à réconforter ceux qui sont éprouvés par la maladie

Qui peut recevoir l’Onction des malades ?

L’Onction des malades n’est pas un sacrement pour les morts mais pour les vivants !

Il n’est donc pas réservé à ceux qui se trouvent à toute extrémité.Il peut être reçu à la suite d’un affaiblissement physique ou même psychologique.


Il est également approprié de recevoir l’Onction des malades au seuil d’une opération importante.
Il en va de même pour les personnes âgées dont la fragilité s’accentue.

Il est possible de recevoir plusieurs fois le sacrement des malades. Par exemple, si un malade qui a reçu l’Onction recouvre la santé, il peut, en cas de nouvelle maladie grave, recevoir de nouveau ce sacrement. De même, au cours d’une même maladie, ce sacrement peut être réitéré si la maladie s’aggrave. 

Si les circonstances y invitent, la célébration du sacrement peut être précédée du sacrement de Pénitence et suivie du sacrement de l’Eucharistie.

Un sacrement de guérison ?

L’Onction des malades est appelée “sacrement de guérison”. Il s’agit essentiellement d’une guérison intérieure.

La grâce première de ce sacrement, en effet, est une grâce de réconfort, de paix et de courage pour vaincre les difficultés propres à l’état de maladie grave ou à la fragilité de la vieillesse. Cette grâce est un don du Saint-Esprit qui renouvelle la confiance et la foi en Dieu et fortifie contre les tentations du malin, tentation de découragement et d’angoisse de la mort. Cette assistance du Seigneur par la force de son Esprit veut conduire le malade à la guérison de l’âme, mais aussi à celle du corps, si telle est la volonté de Dieu.

Par la grâce de ce sacrement, le malade reçoit la force et le don de s’unir plus intimement à la Passion du Christ. La souffrance reçoit un sens nouveau : elle devient participation à l’œuvre salvifique de Jésus.

Les malades qui reçoivent ce sacrement,  en s’associant librement à la Passion et à la mort du Christ, apportent leur part pour le bien du peuple de Dieu. En célébrant ce sacrement, l’Église, dans la communion des saints, intercède pour le bien du malade. Et le malade, à son tour, par la grâce de ce sacrement, contribue à la sanctification de l’Église et au bien de tous les hommes pour lesquels l’Église souffre et s’offre, par le Christ, à Dieu le Père.

Si le sacrement de l’Onction des malades est accordé à tous ceux qui souffrent de maladies et d’infirmités graves, il l’est à plus forte raison à ceux qui sont sur le point de sortir de cette vie. L’Onction des malades achève de nous conformer à la mort et à la résurrection du Christ, comme le Baptême avait commencé de le faire. 

Le Viatique, dernier sacrement du chrétien

A ceux qui vont quitter cette vie, l’Église offre, en plus de l’Onction des malades, l’Eucharistie comme viatique. Reçue à ce moment de passage vers le Père, la Communion au Corps et au Sang du Christ a une signification et une importance particulières. Elle est semence de vie éternelle et puissance de résurrection, selon les paroles du Seigneur : " Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle et moi, je le ressusciterai au dernier jour " (Jn 6, 54). Sacrement du Christ mort et ressuscité, l’Eucharistie est ici sacrement du passage de la mort à la vie, de ce monde vers le Père (cf. Jn 13, 1).

Ainsi, comme les sacrements du Baptême, de la Confirmation et de l’Eucharistie constituent une unité appelée " les sacrements de l’initiation chrétienne ", on peut dire que la Pénitence, la Sainte Onction et l’Eucharistie, en tant que viatique, constituent, quand la vie chrétienne touche à son terme, " les sacrements qui préparent à la Patrie " ou les sacrements qui achèvent la pérégrination.

Recevoir le sacrement des malades.

Demander à recevoir le sacrement des malades.

Comme tous les sacrements, l’Onction des malades est une célébration liturgique et communautaire, qu’elle ait lieu en famille, à l’hôpital ou à l’Église, pour un seul malade ou pour tout un groupe d’infirmes. 

Il convient, autant que possible, que ce sacrement soit célébré au sein de l’Eucharistie. 

Dans de nombreux cas, il n’est toutefois pas possible pour le malade de se déplacer. Un prêtre se tient disponible pour se rendre au domicile ou à la résidence de la personne qui en fait la demande. 

Contact :

Père Ushindi Kambale
ushindikambs1986@gmail.com
438-998-2336